JOURNEE NATIONALE DU PARTENARIAT (JNP 2021) : « L’ACTIVITE SOUS REGIONALE DU DIALOGUE PUBLIC PRIVE FAIT PARTIE INTEGRANTE DES ACTIVITES DE LA JNP »

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JOURNEE NATIONALE DU PARTENARIAT (JNP 2021) : « L’ACTIVITE SOUS REGIONALE DU DIALOGUE PUBLIC PRIVE FAIT PARTIE INTEGRANTE DES ACTIVITES DE LA JNP »

La Journée Nationale du Partenariat (JNP) Etat-Secteur Privé, est prévue pour les 08 et 09 novembre. Cette activité depuis sa première édition n’a cessé de mettre en avant le Dialogue Public-Privé au sein de l’UEMOA. De grandes innovations sont prévues à ce niveau, lors de cette 5ème édition. M. Souleymane Sangaré, Conseiller Technique au Comité de Concertation Etat-Secteur (CCESP), nous donne de plus amples explications.

 

La JNP a dépassé les frontières ivoiriennes eu égard à l’engouement qu’elle suscite dans la sous-région.  A quand remonte la première participation des pays de la sous-région à cet évènement ?

La JNP a été bien accueillie par les pays membres de l’UEMOA, à preuve. Ils y participent depuis la première édition qui date de 2015. Il convient de préciser que depuis la première édition, l’atelier UEMOA qui est l’activité sous régionale du Dialogue Public Privé fait partie intégrante des activités de la JNP. Il y a toujours des délégations qui viennent de la sous-région pour partager l’expérience de la Côte d’Ivoire, voir et comprendre ses spécificités et s’en inspirer. A chaque JNP, il y a eu une autre activité le lendemain de cet évènement, dans un cadre plus restreint. Habituellement l’activité sous régionale des DPP était une activité annexe fermée, mais cette année elle est ouverte. Les différents points focaux de la zone s’y rencontraient avec quelques membres de la commission de l’UEMOA. Et au cours de cette rencontre, nous échangeons sur cette problématique et c’est à un véritable partage d’expériences que se livrent les différentes délégations présentes. Cette activité n’a cessé de gagner en importance. A cet effet, elle n’est plus en marge de la JNP et réservée à un cercle restreint, comme c’était le cas auparavant. Pour cette 5ème édition, elle est ouverte à tous.


 


Comment se tiennent les ateliers UEMOA et qu’est-ce qui fait la spécificité de cette édition ?

C’est beaucoup plus un cadre d’échanges et de partage d’expériences. Chaque pays peut s’en servir pour en faire ce qu’il juge nécessaire. S’il estime que l’exemple de la Côte d’Ivoire peut être bénéfique pour lui, il peut s’en inspirer. Cette année il y a plusieurs innovations. Non seulement cet atelier est organisé pour la toute première fois sur le même site que la JNP, c’est-à-dire au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, mais en plus, c’est la première activité de la première journée. Cette année nous aurons la présence de Monsieur le Commissaire de l’UEMOA chargé du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique. Cette 5ème édition se tiendra ainsi sur deux jours. Concrètement, nous ne nous limiterons pas à un échange d’expériences.  Cette année l’atelier aura pour objectifs d’/de :

-  approfondir les discussions sur les axes de la plateforme régionale de Dialogue Public Privé ;

-  réfléchir à un dispositif transitoire de centralisation et de diffusion de l’information sur les activités des structures en charge de l’animation du DPP dans l’UEMOA, ainsi que de recueil des préoccupations des différents cadres nationaux de DPP dans l’attente de la mise en place effective de la plateforme sous régionale du DPP

 

 

Comment ce document a-t-il été élaboré ?

L’élaboration de ce document du Dialogue Public Privé dans l’UEMOA, fait partie des acquis qui découlent des éditions précédentes de la JNP. Celles-ci ont contribué à faire la promotion du Dialogue Public Privé à l’échelle sous régionale avec une participation assidue de points focaux du CCESP issus des 07 autres pays de l’UEMOA lors de ces précédentes éditions.

Il convient de se féliciter à cet effet, de l’organisation du 20 au 23 octobre dernier à Ouagadougou au Burkina Faso d’un atelier sous régional en vue de la  validation de l’étude sur l’état des lieux du DPP dans les huit (08) Etats membres, un chantier lancé lors de la dernière Journée Nationale de Partenariat. Dans le cadre de la mise en place d’une plateforme pour stimuler le développement d’un partenariat gagnant-gagnant entre les secteurs public et privé dans les Etats membres. Chaque délégation des Etats membres était constituée de trois (03) personnes : le représentant du Ministère en charge du DPP, du patronat et de la chambre de commerce et d’industrie. En plus des délégations, le CCESP a pris part à cet important atelier en tant que personne ressource du DPP. Les personnes ressources de l’Union Européenne, de la Banque mondiale, de la FOPAO, de la CCR-UEMOA ont aussi également pris part cet atelier.

L’exemple de la Côte d’Ivoire dans ce domaine a servi de références et constitue une bonne base pour la future plateforme sous régionale.

 

Pourquoi la Côte d’Ivoire est-elle en avance dans ce domaine ?

Il se trouve que dans les autres pays, il n’y a pas d’instance comme le Comité de Concertation Etat Secteur Privé (CCESP). L’état des lieux a montré plusieurs niveaux. Le DPP est très faible dans certains Etats membres. D’autres organisent des évènements sporadiques sur cette problématique, mais ils n’ont pas d’instances permanentes qui organisent le dialogue au quotidien entre l’Etat et le Secteur Privé, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire. L’UEMOA veut donc s’inspirer du modèle de la Côte d’Ivoire et des bonnes pratiques de certains Etats  afin de l’étendre dans tous les Etats membres

Pour rappel la commission de l’UEMOA travaille avec des points focaux dans tous les Etats membres. En Côte d’Ivoire, le point focal désigné  Mme Mariam Fadiga Fofana, Secrétaire Exécutif du CCESP et Commissaire Général de la JNP.